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Mancora
Lundi 4 novembre, On est arrivés ce matin après un long trajet en bus depuis L'Equateur. Il est 7 heures quand on pose
le pied à terre. Ville jaune-orange, maisons en briques entourées de dunes de sables, soleil intense, des tuks-tuks partout....nos souvenirs d'Inde ressurgissent. Il est un peu tôt pour se
rendre à l'hôtel. On décide de s'attabler autour d'un ptit déj.... Erreur! Jus de mangue pressé certainement coupé à l'eau du robinet, ... on mettra 4 jours à s'en remettre.
Nous qui faisions les malins, il y a quelques jours encore, en expliquant qu'après l'Asie on avait l'estomac blindé!
Depuis la terrasse de notre mirador, on passera notre séjour en convalescence, avec une vue splendide sur l'Océan Pacifique. Les proprios du Kon Tiki (notre
hôtel), Hans from Switzerland et sa femme Patricia, péruvienne, habitent la maison de Luke Skywalker, juste à côté. Suzanna, la grand-mère s'inquiète de notre santé trois fois par jour. Pendant
que les jumelles jouent sur la terrasse, on attend que ça passe en admirant les prouesses des kite-surfeurs.
Le Kon Tiki Bungalows
Jeudi, Ça va "un poquito" mieux! Balade sur la longue plage de sable. Après une cure de coca et de riz blanc,
on est suffisamment requinqués pour prendre le bus ce soir. De tout façon, pas le choix. Odile et Pascal atterrissent à Lima demain et nous sommes encore à 17h de route de la capitale. Alors "vamos"!
Cruz del Sur, big company, wi-fi, plateau repas, quel luxe! A bord, c'est soirée Bingo et cinéma argentin.
Lima
A travers la vitre du bus...
Vendredi 8 novembre, On arrive à Lima, après des heures de traversée du désert : rocailles
et dunes de sable ponctuées d’oasis verdoyantes et de champs pétrolifères …des paysages proches de ceux du Sahara.
L’entrée dans la capitale de 7,6 millions d’habitants prend du temps. Il est midi passé et la panaméenne est bondée : motos, voitures, taxis, bus… Des centaines d’immeubles
en brique. Au rez-de-chaussée, des tiendas (épiceries) et autres almacen (magasins) spécialisés. Accotements mal assurés. Au-dessus, les bidonvilles s’accrochent aux collines arides. On débarque à la gare routière pour sauter dans un taxi. Direction le 1900 Backpackers Hostel dans le Centro historico. On a clairement envie d’aller siester mais on n’a pas trop le temps. Quelques
courses pour remplir le frigo et on file à l’aéroport, à une douzaine de kilomètres.
17h, ça y est, voilà les Quechuas vosgiens : Odile et Pascal ! Super
contents de se retrouver, on a plein de choses à se raconter. Le temps de déposer leurs bagages à l’hôtel et on part manger un morceau à la cafét’ du mall situé au bout de l’avenue.
Ambiance « mondialisation » mais après nos déconvenues digestives du début de semaine, on a privilégié un premier pas « mas seguro » dans la gastronomie péruvienne.
Samedi, Décalage horaire ? Odile et Pascal ouvrent les yeux à 4h du matin. Pas nous. Après un ptit déj dans le beau salon de
l’hôtel, on est prêts pour une journée de visite dans la capitale. Larges avenues, circulation intense, coups de klaxons et harangues des rabatteurs de collectivos... la bande originale de Lima ! Un concert sur la Plaza San Martin fleurie de beaux géraniums rouges et blancs. Plaza de Armas, c’est la relève de la garde. Des dizaines d’écoliers en uniforme
bleu et blanc squattent les bancs.
Plaza José San Martin, héros de l'indépendance du Pérou.
Les cireurs de chaussures, les « peseurs » et leur balance, les marchands ambulants et leur charrette de tout et de rien peuplent les trottoirs. Lima est loin d’être
une ville sans intérêt et on passe vraiment une journée agréable à s’y balader. Pause déj’ dans un bistro, on opte pour les
tortillas. Très très bon. On s’attarderait bien un peu mais il y a encore plein de choses à voir !
L’église et le monastère de San Francisco. L’ensemble, édifié aux XVII-XVIIIe s, a résisté à plusieurs tremblements de terre. Visite guidée au pas de course.
Dommage. On traverse le cloître puis le réfectoire sous les tableaux de Zurbaran ou de Rubens. L’escalier nous conduit à la magnifique bibliothèque (25 000 ouvrages en attente de restauration) avant de descendre dans les catacombes.
Tout autour de nous, des tibias, des fémurs et des crânes s’entassent : les ossements d’environ 70 000 défunts, inhumés ici au cours du XVIIIe s. Moins de trois-quarts d’heure plus tard, on retrouve
les rayons du soleil. Et si on allait faire un ptit tour au bord de l’océan ?
On grimpe dans un collectivo en direction de Miraflores, un autre Lima. Quartier moderne. Des cours de tennis et des immeubles flambants neufs occupent le sommet de la falaise. Un ULM vole au-dessus de nous tandis
que des dizaines de mètres plus bas, une armada de surfeurs attendent la « bonne » vague. Le soleil se couche déjà sur le Pacifique quand on décide de regagner l’hôtel pour s’y cuisiner
un petit festin, en famille.
Dimanche 10 novembre, Aéroport de Lima. Encore ? Et oui. Odile et Pascal ne sont pas là si longtemps, on a donc décidé de prendre
l’avion pour nous épargner les 20h de bus qui nous auraient conduits à Cuzco, l’ancienne capitale de l’empire Inca.
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