- Nom officiel : République de Colombie (en hommage à Christophe Colomb).
- Superficie
: 1 141 748 km².
- Population : 45 745 783 (estimation 2013).
- Capitale : Bogotá.
- Densité : 40 hab./km².
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Langues : espagnol (langue officielle), nombreux dialectes indigènes.
- Monnaie : peso colombien.
- Religion : très large majorité catholique
(près de 90 %).
- Régime : république à régime semi-présidentiel.
- Chef de l’État : Juan Manuel Santos Calderon
(depuis août 2010).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le port, les forteresses et l'ensemble monumental de Carthagène ; le parc national de Los Katíos ; le centre historique de Santa Cruz
de Mompox ; le parc archéologique de San Agustín ; le parc archéologique national de Tierradentro ; le sanctuaire de faune et de flore de Malpelo ; le paysage culturel du café de la Colombie.
Économie
L'économie de ce pays de tradition agricole est bien diversifiée, avec des produits d’exportation comme le café (le pays étant l'un des premiers producteurs mondiaux),
la canne à sucre, le sucre, le coton, l’huile, les fleurs, les fruits tropicaux, le riz, le maïs, le cacao. La Colombie reste encore dépendante du secteur agricole (emploie plus de
18 % de la population active).
Elle est également le 1er producteur mondial d’émeraudes, et recèle de l'argent. Elle exporte aussi du textile et des objets en cuir. Quant au pétrole, il reste
une importante richesse, bien que les nappes soient en train de s’épuiser.
Les principaux partenaires économiques de la Colombie sont les autres pays d'Amérique du Sud et les États-Unis.
Depuis 2002, la
croissance est soutenue (entre 6 et 7 % par an). Après la crise économie, où la croissance était tombée à 0,4 % en 2009, mais la Colombie a su rebondir pour revenir à une croissance autour de 4,5
% en 2010. Il faut dire que la politique de libre-échange menée au cours des dernières années a renforcé la capacité du pays à faire face aux chocs externes.
On ne peut ignorer
la part d’ombre de l’économie colombienne avec les trafics clandestins et illégaux, cocaïne en tête, mais aussi émeraudes, animaux... Cette économie de l'ombre affaiblit considérablement
le pays sur la scène économique internationale.
Par ailleurs, l'économie colombienne met à jour un déséquilibre entre la capitale, Bogotá, qui produit la majeure partie du PIB, et le reste du pays, où
près de la moitié de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté.
Source: www.leroutard.fr