Quelques centaines de mètres plus bas, le torrent dessine un méandre autour de l’éperon rocheux sur laquelle elle a été construite. On grimpe, on grimpe. Hacen veut encore grimper,
au sommet du cerro, pour profiter d’une vue à 360°. « - Tout à fait ! On t’attend là, on ne bouge pas. »
On ne se lasserait pas de contempler
ce fabuleux paysage si l’on ne voyait pas le site se remplir et se remplir de nouveaux visiteurs. Il est 10h, le soleil tape vraiment fort et c’est de la folie. On se hisse difficilement entre les groupes et leur guide. On tend l’oreille
pour saisir, à droite à gauche, quelques explications en français. Le Lonely Planet complète. D’un côté, le temple du Soleil ou celui des Trois Fenêtres autour de la place sacrée et de l’Intihuatana.
De l’autre, le quartier industriel et résidentiel. La prison même. Il ne manque que les toitures de chaume pour imaginer la ville telle qu’elle pouvait être au XVe s.
Des images plein les yeux,
on se résigne à quitter les lieux. « - A pied ou en bus ? - Allez, à pied ! » Huit kilomètres de descente à travers la forêt tropicale. Chemin de sable, hautes marches. La fin s’effectue
le long de la voie ferrée. On arrive en sueur à Aguas Callientes. Il nous reste une heure et demi avant de reprendre le train, pour Cuzco. On les passe sans trop se forcer à la terrasse d’un ptit resto.