Saint Pétersbourg

Nous arrivons à l'aéroport de Saint-Petersbourg après une nuit blanche à l'aéroport de Roissy et une escale à Londres dans la matinée. Nous sommes bien fatigués mais heureux car l'aventure va enfin commencer...depuis le temps qu'on en parle! Alexei, le propriétaire de l'appartement que nous avons loué en ville, nous attend avec sa voiture; nous prenons la route sans tarder. Le temps est gris; il tombe quelques flocons...comme un petit air de Lorraine en plein hiver! Nous empruntons l'avenue de Moscou qui conduit de l'aéroport à la ville: 14 km de long, rien que ça. Très large et bordée de hauts et massifs immeubles staliniens; la ville semble très froide et austère. Sur notre droite, tel un vestige du passé communiste du pays, on aperçoit bientôt une immense statue de Lénine. Et comme une victoire du capitalisme, un peu plus loin sur la gauche, c'est au tour des enseignes européennes de supermarchés et autres grandes surfaces de défiler: la mondialisation a fait son oeuvre, nous ne sommes pas trop dépaysés!

Le froid encore hivernal de l'extérieur contraste avec l'accueil très chaleureux que nous réservent Alexei et Irena dans leur appartement. C'est dans ce nid douillet que nous allons commencer par nous reposer avant de partir, en pleine forme, à la découverte de la ville!

Une belle journée s’annonce !  Le soleil rayonne sur la ville et en réchauffe l’atmosphère.  On craignait le grand froid des hivers russes mais il ne fait que 8° en dessous de zéro !  De monuments en places célèbres, nous arpentons la ville fondée par le tsar Pierre-le-Grand en 1703 pour en faire la capitale d’une Russie ouverte sur l’Europe.

Elle est construite selon les plans d’un architecte français, Auguste de Montferrand, qui remporta le concours organisé par le tsar Alexandre Ier en 1818 pour concevoir la cathédrale. Achevée en 1858, un chemin de fer  et des navires spéciaux durent être construits pour faire venir de Finlande le granit des énormes piliers.  Après avoir grimpé les 262 marches qui conduisent jusqu’à la colonnade du dôme, on peut apprécier la vue splendide sur la ville.

Demeure de la famille impériale de Catherine II (1762) à Nicolas II renversé par la révolution de février 1917.

En octobre 1917, les bolcheviks guidés par Lénine s’en emparent et instaurent un Etat communiste qui perdurera jusqu’en 1991. Le tsar et sa famille sont exécutés l’année suivante, en 1918. Durant cette période, Saint-Pétersbourg est rebaptisée Léningrad et la ville perd son rang de capitale au profit de l’ancienne Moscou.

Sur la place du palais, la colonne du tsar Alexandre Ier s’élève à plus de 47m. Elle commémore la victoire de 1812 sur Napoléon.

Aujourd’hui, la Palais d’Hiver fait partie de l’immense musée de l’Ermitage qui s’étire sur les quais le long de la Neva.