Mercredi 17 avril,
arrivée à l'aéroport de Katmandou, minuscule et désuet. ça nous change de la Chine...et la rupture avec la modernité ne va pas s'arrêter là.
On a opté pour la facilité: le taxi commandé par l'hôtel nous attend. Le trajet dure une demi-heure, autant de temps où les yeux grands ouverts, on prend déjà la mesure du retard de développement du pays
comparé à la Chine émergente.
On s'enfonce dans les rues de cette capitale d'un million d'habitants sur les 30 que compte le pays. Il y a du monde partout ...et de tout (la zone de rencontre, ça
marche!) : piétons, cyclos, vélos, motos, rickshaws à pédales, voitures (surtout des taxis), bus tout droit sortis des sixties et même une vache! Au milieu de cette agitation de klaxons, elle se balade tranquillement sur un
pont, arrêtant un moment la circulation. Animal sacré, la peine est très lourde pour celui qui s'aviserait de la renverser!
Nous arrivons à Thamel, le quartier des routards. On croise de nombreux
occidentaux, ce qui nous change également de ces dernières semaines en Chine. On est là dans le quartier "qui bouge": des restos-bars pour touristes, des cantines de rues pour locaux et "aventuriers" de la cuisine à base d'eau pas
trop potable; boutiques d'artisanats, de souvenirs et de contrefaçon pour trekkeurs venus au Népal les mains dans les poches... on trouve de tout à Thamel!
Notre hôtel, le Friendship Peace
Hotel est des plus "basic". Salle de douche (le plus souvent froide) dans la chambre quand même! Le toit terrasse nous livre tout de même une vue très agréable sur la ville entourée par les montagnes.